Hi everyone,
Le Mont-blanc fut en fait ma première étape lors de cette année sympathique.
Je posai donc mon sac de montagne dans le centre UCPA à Argentière au-dessus de Chamonix. Ce centre est tout confort, vieil hôtel du début du siècle avec piscine et vu imprenable sur la montagne. Même si l'ascension se fait sur 2 jours, le programme de l'UCPA lui en dure 14. Le stage se déroule en septembre. L'avantage moins de monde sur les glaciers, et le temps est presque toujours beau. On est pas bien à l'UCPA!
Pour ceux qui ne connaisse pas UCPA veut dire Union des Centres de Plein Air, et non comme le dirait les mauvaises langues Un Coup Par An! Je vais pas vous refaire l'historique de cette association à but non lucratif, pour vous donner une idée de son age, mes parents furent eux aussi des séjours avec.
Au programme diverses activités afin de nous préparer au mieux à l'ascension.
Donc pour commencer la traditionnel école de glace sur la Mer de Glace. Ce glacier chamoniard qu'y ne fait que reculer d'année en année.D'ailleurs, on y accède par une succession d'échelle assez raide. Cela sert à se remettre en tête comment marcher avec des crampons et utiliser son piolet à bon escient.
Puis ce fut une école de neige à l'Aiguille du Midi. On accède à "l'air de jeux", après avoir descendu la fameuse arrête des guides. Trace de la largeur d'une personne avec de chaque côté des pentes très abruptes. Là on révise comment s'arrêter lors d'une chute avec son piolet, puis d'autre manipulation.
Suivire une petite randonnée sur l'ancien itinéraire du Mont-Blanc: les Grands Mulets. Celui par lequel Jacques Balmat et Michel Paccard passèrent en cette journée du 8 août 1786. Il y en a un des 2 qui passa une nuit à l'abri d'une roche, ce qui fut considéré comme la première nuit en "haute montagne". Tout le monde crut qu'il était mort. Et qui de nos jours est la voie du Mont-Blanc en ski de randonnée. Là le temps est moins clément que les jours précédents et l'orage menaçant, nous fait écourter la pause déjeuner.
Nous partons pour une course de 2 jours en Italie afin de réaliser l'ascension du Grand Paradis 4052 m. La première journée nous montons au refuge Victor-Emmanuel, celui est tout confort comprenez douche et vrai wc.Le temps est nuageux malgré de grande éclaircie. Nous arrivons tôt au refuge est passons le temps par des parties de jeux de carte. C'est un peu comme à l'hôtel, il y a différentes catégories de chambre. Le grand dortoir dont les matelas sont alignés les uns à côté des autres, ce sera pour nous, et des chambres privés de plus petit nombre. Il n'y a pas de suite présidentiel ou royal, faut pas déconner quand même.
Après une courte nuit départ à 4h le lendemain à la frontale. L'ascension se fait tout d'abord dans les cailloux, puis viens le temps de chausser les crampons et de s'encorder. Je suis encordée à Nathalie. Il fait un temps dégueulasse, on ne voit rien du paysage en plus il fait froid. L'ascension n'est pas difficile, malgré l'enjambement de quelques crevasses, dont une se fait à l'aide d'un échelle. Arrivée au sommet, la vue est bouchée par des nuages, depuis 1 heure on se tape du grésille. La dernière partie est rocheuse, on finit donc par grimper sur des rochers. Nous sommes le premier groupe à arriver au sommet, nous ne traînons pas à cause du temps mais aussi de l'étroitesse des rochers. Vous mettez plusieurs personnes sur des corniches, qui ont crampons et cordes cela fait pas bon ménage. Alors au sommet vue imprenable sur rien à cause du temps. Mais il paraît que c'est abrupte, cela gaze comme on dit. Néanmoins tout n'est pas perdu puisque nous faisons au sommet une rencontre avec une célèbre dame.
Et oui, j'ai vu la vierge! Quand je vous disais que les cailloux y sont pas larges.
Nous redescendons tout d'abord au refuge puis ensuite au parking.
Le lendemain, séance d'escalade à côté de Chamonix sur un site très célèbre dont le nom m'a échappé (pourtant ce devait être la 4ième fois que j'y allais).
Le dimanche 6/09, nous sommes remontés à l'Aiguille du Midi pour s'acclimater, nous avons donc passer l'après-midi à jouer au carte à 3842 d'altitude. J'en profite pour vous glisser une photo de notre petit groupe 3 garçons : Petter, Vincent et Dider, 3 filles : Sandrine, Nathalie et moi-même. Un panorama pris de l'aiguille car on se lasse jamais de la beauté de la montagne. Syr la photo de droite la voie classique du Mont-Blanc, l'épaule et le dôme du Goûter, le refuge Vallot, l'arête des 2 bosses et le sommet.
Le lundi 7 septembre, nous prenons la route de Saint Gervais, il n'y a pas Sandrine, et nous avons un aspirant guide : christophe avec nous.Nous embarquons dans le train du Mont-Blanc jusqu'au Nid d'Aigle à 2362m. Ce train a été construit dans le but d'aller jusqu'au Mont-Blanc, mais les gens se sont vites rendus compte de l'utopie du projet.Nous nous mettons en route pour le refuge de Tête Rousse 3167m, premier objectif sur notre itinéraire. Nous y déjeunerons avant de nous mettre en route pour le refuge du Goûter. C'est une montée de 800m dans les rochers, on commence par la traversée du couloir du Goûter qui est dangereuse par les chutes de pierres fréquentes, autant vous dire qu'on ne traîne pas.
Arrivée au refuge du Goûter 3817m où nous passerons la nuit. Il est possible de faire l'ascension en une seule journée, notre guide Benoît opta pour la classique en 2 jours. Là-aussi jeux de carte, sieste et repas avant la très courte et mauvaise nuit qui nous attend. Bien que le refuge soit au bord de la neige, il n'y a pas d'eau. La bouteille de 1l est facturée 5 euros! Ce que je trouve drôle avec ce refuge, c'est que d'un côté c'est la roche et de l'autre la neige.
Réveillez à 2h du matin, nous quittons le refuge une heure plus tard en ce mardi 8 septembre. Je suis encordée avec Nathalie et pas au guide! Nous partons dans ler derniers, mais vite nous dépassons tout un paquet de cordée. Tout d'abord l'Epaule du Goûter puis le dôme, qui est un grand plateau, puis vient la montée jusqu'au refuge de Vallot. C'est plus un abri qu'un refuge, il sert aussi de lieu pour des expériences scientifiques. Il est situé à mi-chemin du sommet. Vient l'arête des 2 bosses qui quand on la regarde de loin semble très importante, alors qu'en pratique on ne sent pas les bosses passées. Pas de photo de l'ascension, car nuit oblige. La montée finale, avant le sommet qui contrairement à ce que l'on voit n'est pas un dôme mais une arête. Nous arrivons vers 7h30, 2 cordées nous on précédées, le jour viens à peine de se lever. Il fait froid au sommet malgré l'absence de vent, on traîne pas pour prendre des photos. Cette photo du sommet, n'est pas de moi, le triangle d'ombre en arrière plan est l'ombre du Mt-Blanc. Vous avez les 2 côtés est-ouest du sommet.
Redescente sur le refuge du Goûter. Possibilité de prendre des photos du paysage, voici donc Vallot et l'arête des 2 bosses, en arrière plan. Ce fut une très belle ascension, qui grâce à notre guide s'est faîte de manière très fluide, "comme une lettre à la poste". Pas de coup de barre, pas de problème d'acclimatation.
Puis nous avons repris le TMB et sommes rentrés à Argentière, où nous avons fêter la réussite de l'ascension au champagne!
Les jours suivants pour laisser l'alpinisme de côté nous avons fait une via ferrata, dont j'ai oublier le nom et du canyoning. La via avait pas mal de gaze, et un très joli panorama. Enchaînement de pont de singe, d'échelle et tout le reste.
Le canyoning se fit en Italie, là-aussi j'ai oublié le nom. Il était très sympa, beaucoup de saut, des glissades, et presque personne. Avec pour finir cette descente en rappel d'un pont.
Pour finir ces 14 jours de montagne, cerise sur le gâteau, l'ascension du Mt-Blanc du Tacul 4248m. Le passage par le Tacul est une des voie du Mont-Blanc, celle dite des 3 Monts, car après le Tacul c'est le Mont Maudit puis le Mont-Blanc, elle se fait au départ du refuge des Cosmiques, au pied de l'aiguille du Midi. Sur cette photo (qui n'est pas de moi), alignement des 3 monts.
Et une dernière pour la route. Photo de groupe au sommet.
